Isabelle DOMONT-JOURDAIN
Avocat généraliste
Droit de la famille
Membre du Conseil de l’Ordre
Bâtonnier du Barreau de l’Aube en 2007 et 2008
Comprendre, conseiller, convaincre sont au cœur de son activité.
Isabelle DOMONT-JOURDAIN apprécie la richesse et la diversité des rencontres que permet la profession d'avocat.
Tenace et combative, chaque dossier est considéré avec soin et rigueur.
Titulaire de deux maîtrises en droit mention "International Privé" et "Carrières Judiciaires", elle débute son activité à Paris au Cabinet de Bernard SUR et Jean-Pierre MARTIN, spécialistes du contentieux du droit de la Construction.
Ses choix de vie l'amènent à Troyes, où elle s'établit en novembre 1990, comme collaboratrice libérale d’une société d’avocats composée de 5 associés.
En janvier 1997, elle crée son cabinet et développe une activité généraliste de plus en plus tournée vers le Droit des personnes : séparations, divorces, partages, successions. Elle conserve une activité en Droit pénal et dans les matières civiles : Droit des contrats, de la construction.
Consciente des nouveaux enjeux auxquels la profession d’Avocat est confrontée, elle décide début 2011, de rejoindre notre équipe pour participer au développement d’un important groupe régional d’Avocats et ainsi pouvoir présenter à ses clients une palette d’activités et de compétences élargie.
Est-il temps de réclamer le paiement de ma créance de salaire différé ?
Ma mère est morte.
Elle a rejoint mon père, décédé il y a 11 ans maintenant.
Ils ont mené tous deux une vie de labeur.
Mon père était agriculteur. Ma mère nous a élevés, moi, mon frère et mes deux sœurs. La vie n’était pas toujours facile, mais nous n’avons manqué de rien.
Moi je suis l’aîné.
Je ne sais plus comment je m’appelle (suite et fin ?).
Vous savez que le mariage n’a pas d’influence sur le nom : chaque époux conserve son nom de naissance.
Le mariage peut en revanche avoir une influence sur le nom d’usage : chaque époux peut utiliser le nom de son conjoint.
Que se passe-t-il après le divorce ?
Puisqu’il est mis fin au mariage, il est mis fin aussi à l’usage du nom du conjoint, sauf si une autorisation a été donnée, par le conjoint ou par le juge aux affaires familiales.
Divorce et changement de nom : je ne sais plus comment je m’appelle.
Tous les intitulés de mes comptes bancaires sont à mon nom d’épouse.
Ma banque exige, pour changer mon nom, que je fournisse mon jugement de divorce.
REFUSEZ.
Nous n’avons tous, hommes et femmes qu’un seul et unique nom : notre nom de naissance.
Audience devant le juge des enfants
Palais de Justice.
Salle des pas perdus.
Couloir de la salle d’audience du juge des enfants.
Les bancs disposés le long des murs sont occupés. Un parent, un ou des enfants. Plus loin, un père, une mère, seuls.
Les représentants des services sociaux et les avocats circulent.
L’attente est silencieuse, tendue, inquiète.
Divorce international : une histoire comme tant d'autres
Elle est très belle.
Née hors Union Européenne.
Son mari, français, l’a rencontrée dans son pays d’origine. Coup de foudre.
Il forme rapidement le projet de l’épouser et elle accepte de venir vivre chez lui.
Ils se marient en France. Un enfant naît, puis un second.
L’audition de l’enfant en justice
A partir de quel âge un enfant peut-il être entendu ? Comment doit-il en faire la demande ? Est-ce obligatoire ?
La loi prévoit que dans toute procédure le concernant le mineur capable de discernement peut être entendu par le juge ou par la personne désignée par le juge à cet effet. Cette audition est de droit lorsque le mineur en fait la demande. Lorsque le mineur refuse d’être entendu, le juge apprécie le bien-fondé de ce refus
La résidence alternée
Solution miracle ? La résidence alternée est-elle le moyen de mettre les enfants à l’abri de la brutalité de la séparation des parents ?
La rupture du couple parental produit de toute façon un bouleversement dans la vie des enfants. Chaque situation doit être analysée en fonction des particularités propres à la famille concernée.
La place des pères en cas de séparation
Beaucoup de pères sont persuadés qu’en cas de séparation, les mères bénéficient, par la loi ou la volonté des juges, d’une priorité pour obtenir la résidence de leurs enfants auprès d’elles. Cela n’est pas vrai.
Lorsque des parents se séparent, la question de l’organisation de la nouvelle vie des enfants se pose inévitablement. Habiteront-ils chez leur père, chez leur mère, à quelle fréquence verront-ils chaque parent ?