Le sexagénaire condamné pour avoir tiré sur la maison de Charles de Courson a été entendu par la cour d’appel de Reims

Publié le 04 janvier 2024
L'Union

Condamné le 8 novembre 2023 par le tribunal correctionnel de Châlons à trois ans d’emprisonnement dont deux avec sursis probatoire, un Vanaultier a été entendu par la cour d’appel de Reims en deuxième instance ce mercredi 3 janvier. La décision sera rendue le 14 février.

Il avait décidé de faire appel quelques jours après avoir été reconnu coupable de faits de « dégradation du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes » et condamné à trois ans d’emprisonnement, dont deux avec sursis probatoire pour une durée de trois ans. Jean-Marie Pellizzoni a été jugé ce mercredi 3 janvier 2024 par la cour d’appel de Reims, soit six mois après qu’un impact de balle a été constaté dans la fenêtre d’une chambre de l’habitation de Charles de Courson, à son domicile de Vanault-les-Dames, et l’ogive d’une arme 22 long rifle retrouvée.

« J’ai demandé la remise en liberté de mon client » 

Un acte dont il se serait enorgueilli auprès de connaissances qui ont ainsi pu alerter le député de la cinquième circonscription de la Marne et ancien de Vanault-les-Dames, lui-même se chargeant d’alerter les gendarmes.

« Et comme il y a un réel contentieux entre Messieurs Pellizzoni et de Courson, on s’est dit que ça ne pouvait être que lui, dénonce son conseil Me Sébastien Busy, joint ce jeudi par téléphone. Or tout ce que l’on a actuellement, c’est le constat, sur le tard, d’une fenêtre dégradée. Même l’arme n’a pas été retrouvée lors de la perquisition au domicile de mon client. »

Le 8 novembre, le Vanaultier avait fait l’objet d’un mandat d’arrêt et avait été placé en détention dans la foulée. « Mercredi, le parquet a requis la confirmation de la peine initiale. De mon côté, j’ai demandé la remise en liberté de mon client », poursuit l’avocat du barreau de Châlons-en-Champagne.

Si la décision concernant cette dernière sera connue le 10 janvier, il faudra attendre le 14 février pour que l’arrêt soit rendu par la cour d’appel.

Sébastien BUSY, avocat pénaliste à reims. Il intervient en droit pénal, crash aérien, permis de conduire
Sébastien BUSY
Avocat associé