« Selon un courrier du 4 novembre dernier, le tribunal administratif m’informe que, eu égard à l’encombrement du rôle, il ne lui est pas possible de prévoir actuellement une date d’audience », remarque Maître Francine Thomas, avocate des requérants.

La cour d’appel de Reims a rendu, ce mercredi 24 novembre, son jugement dans l’affaire des deux cordistes décédés dans un silo le 13 mars 2012 à Bazancourt. "Même si l’essentiel est que leur culpabilité ait été prononcée, nous ne pouvons qu’être frustrés," réagissait Me Sébastien Busy, l’un des deux avocats de la partie civile.

Gérard Chemla, avocat rémois qui défend 135 parties civiles au procès des attentats commis le 13 novembre 2015, raconte ce procès hors normes et comment l’abordent ses clients, dont neuf sont venus témoigner mercredi.  

Maître Gerard CHEMLA " Salah Abdeslam ne prend pas la mesure de ce qu'il dit"                                                             

Depuis deux jours, des personnes se présentent devant la Cour d’assises spéciale pour ajouter leur nom aux 1 800 parties civiles déjà répertoriées. Parmi elles, certaines ne s’étaient pas encore manifestées auprès de la justice. Me Gérard Chemla s'est vu mandaté par dix-huit nouvelles victimes, jusque-là « pas intéressées par le volet pénal ».  

Par le biais de leur avocate, Me Francine Thomas, les riverains annoncent qu'ils ont décidé de maintenir leur requête.

Chaque jour, deux invités opposent leur point de vue sur l'actualité politique. Ce mercredi, Gérard Chemla et Gwladys Laffitte s'intéressent à l'ouverture du procès des attentats du 13-Novembre ainsi qu'à la personnalité de Salah Abdeslam.

Le parquet de Paris a requis le renvoi en procès de la SNCF, deux de ses filiales (Systra et SNCF Réseau) et trois de leurs employés pour le déraillement d'un TGV d'essai le 14 novembre 2015 dans le Bas-Rhin. L'accident avait fait onze morts et 42 blessés à Eckwersheim, le premier déraillement mortel de l'histoire du TGV.

Le procès historique des attentats du 13 novembre 2015 s’ouvre mercredi 8 septembre à Paris. Une audience dont la préparation a mobilisé un cabinet d’avocats rémois qui y représentera 135 des 1 800 parties civiles attendues. Gérard Chemla, avocat pénaliste à la tête d’ACG, venu ce soir-là à une réunion d'information pour les victimes avec cinq membres de son cabinet. « On avait la notion que ce dossier serait tentaculaire sans mesurer ce que ça allait être » 

  "Je considère la décision du tribunal judiciaire de Paris décevante, a réagi mercredi matin Me Gérard Chemla, l’avocat de l’une des douze personnes jugées en juin pour avoir harcelé et menacé de mort Mila en réaction aux propos polémiques qu’elle avait tenus sur l’islam".

Deux jeunes hommes ont été condamnés, hier par le tribunal de Châlons, pour avoir commis 9 vols ou tentatives de vol en décembre 2019, notamment dans les locaux de la communauté de communes à Anglure et chez une société de transports de Saint Saturnin. Sur la vidéosurveillance de l'entreprise, on peut voir deux individus dans une Renault Laguna, expose Maître Sébastien Busy, avocat de la société de transports.  

En l’espace de cinq jours, deux policiers de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) ont comparu devant la justice. Christophe B. à Nanterre (Hauts-de-Seine), pour avoir vendu des renseignements sur le Darknet. Olivier C. à Reims (Marne), pour agressions sexuelles d’une mineure et détention d’images pédopornographiques.

Sept ans après le crash du vol AH5017 d'Air Algérie au Mali, la compagnie Swiftair, propriétaire de l'avion, est renvoyée en correctionnelle pour "homicides involontaires", accusée de "négligences" dans la formation de ses pilotes. "Je ne peux qu'être atterré par la démonstration sans ambiguïté des juges d'instruction qui révèle de manière évidente que le commandant de bord ne devait pas réglementairement être en vol le jour de l’accident", a réagi Me Sébastien Busy, avocat des associ

Défendu par Me Pauline Manesse, le lycéen, lui, avait eu le crâne fracturé. Quatre ans plus tard, il souffre toujours de séquelles (stress, fatigue, perte d’audition, de sensibilité à une main et de motricité fine à un bras), qualifiées « d’infirmité permanente » par les médecins experts, ce qui rendait théoriquement Antoine Conte passible de la cour d’assises.

L’un était avocat de Fourniret, l’autre défendait trois de ses victimes : treize ans après les deux mois éprouvants d’audience aux assises des Ardennes, Pierre Blocquaux et Gérard Chemla évoquent un procès « hors-norme », où les « détails sordides » du tueur en série s’effaçaient derrière la « dignité des familles ».